Traitement de déchets
L’article L541-1-1 du code de l’environnement apporte les définitions suivantes :
- Collecte : toute opération de ramassage des déchets en vue de leur transport vers une installation de traitement de déchets
- Traitement : toute opération de valorisation ou d’élimination, y compris la préparation qui précède la valorisation ou l’élimination
L’opération de traitement des déchets est définie comme la prise en charge des matériaux, tri si nécessaire, opération de valorisation organique ou énergétique, recherche de débouchés pour les sous-produits (vente de matière et d’énergie), élimination.
Ces opérations peuvent être réalisées soit en direct par le SILA en s’appuyant sur ses propres équipements de traitement / valorisation, soit de manière indirecte via des contrats avec prestataires privés.
L’incinération est complémentaire à d’autres filières de traitement des déchets. Elle permet :
- la réduction des volumes de déchets de 70 % environ (pour 100 kg de déchets, il reste 24 kg de mâchefers, 5 kg de résidus inertes et 2 kg de ferrailles recyclables),
- la récupération et la valorisation de l’énergie produite (chaleur et électricité),
- l’efficacité et rapidité du traitement,
- le traitement possible des déchets non recyclables,
- la récupération des métaux ferreux et non ferreux,
- la destruction des microbes, virus, germes infectieux
La chaleur produite au sein de l’usine de traitement et de valorisation des déchets SINERGIE est récupérée pour produire de l’électricité (revendue à EDF) et pour chauffer près de 4 500 équivalent-logements à Seynod (chauffage et eau chaude). On appelle cela la valorisation énergétique.
Il reste essentiellement des mâchefers, résidus issus de la combustion des déchets. Les mâchefers valorisables (leurs constituants respectent les seuils réglementaires), peuvent être utilisés en sous-couche routière.
Les refioms sont envoyés en Mines de sels pour comblement.
Non, les fumées d’incinération sont traitées par différents filtres qui permettent d’éliminer les différents polluants afin de ne pas impacter l’environnement et la santé.
Plus d’informations sur le fonctionnement de l’usine SINERGIE
Assainissement des eaux usées
Questions générales
Les objets solides peuvent provoquer le bouchage des réseaux d’assainissement et le dysfonctionnement des stations de pompage. Cela entraîne la mise en charge des réseaux et peut conduire au débordement d’eaux usées dans le milieu naturel ou dans son habitation.
Assainissement collectif
Le Code de la Santé Publique rend obligatoire le raccordement des habitations au réseau d’assainissement collectif dans un délai de deux ans à compter de la mise en service du collecteur d’eaux usées.
La collecte des eaux de pluie doit être séparée de celle des eaux usées. Les évacuations d’eaux usées doivent être raccordées directement au réseau d’assainissement par l’intermédiaire d’une boîte de branchement.
Le règlement d’assainissement collectif du SILA précise les caractéristiques à respecter pour que le raccordement soit conforme. Un contrôle, effectué par le SILA à l’issue des travaux, détermine la conformité ou non du raccordement.
Assainissement non collectif
Non. En revanche, en cas de réalisation de dispositifs d’assainissement sur une parcelle appartenant à un autre propriétaire, il est fortement recommandé de régulariser cette situation par un acte notarié.
Aujourd’hui, les fosses recueillent l’ensemble des eaux usées issues de l’habitation : les eaux vannes provenant des toilettes et les eaux ménagères ou eaux grises issues des éviers, lavabos, douches et baignoires. Les fosses septiques qui ne recueillaient que les eaux vannes sont désormais interdites.
Cela est interdit, un filtre à sable ne doit être imperméabilisé ni à l’eau ni à l’air. L’oxygène doit pouvoir parvenir aux bactéries présentes dans le sol afin que celles-ci puissent assurer le traitement des eaux usées.
Le permis de construire sera refusé s’il est impossible d’assurer un assainissement adapté, qu’il soit collectif ou non collectif. Concernant l’assainissement non collectif, celui-ci ne peut pas toujours être mis en œuvre, au regard des caractéristiques du sol notamment.
Aménagement et protection du lac
Connaissance et protection du lac
L’été, l’eau chaude, qui est plus « légère », reste en surface et s’enrichit en oxygène dissous grâce à la présence de plancton végétal. L’eau froide, plus dense, reste au fond et s’appauvrit en oxygène à cause de la respiration des êtres vivants. Les eaux ne se mélangeant pas, il arrive un moment où l’oxygène manque au fond du lac.
En hiver, l’eau restée en surface devient plus froide et plus dense, et a tendance à « glisser » vers le fond : c’est le basculement. L’eau de surface, bien oxygénée, atteint alors le fond et permet la ré-oxygénation.
La dermatite cercarienne (plus communément appelée puce du canard) peut provoquer des démangeaisons chez certains baigneurs. Il faut alors consulter son médecin ou son pharmacien pour obtenir un traitement (pommade apaisante).
Équipements du lac
Les huit débarcadères publics du lac d’Annecy servent au transport de passagers. Ils sont utilisés par les bateaux de navigation à passagers pour desservir les rives du lac.
Tour du lac à vélo et à pied
La Voie Verte est ouverte aux cyclistes, pratiquants de rollers, personnes à mobilité réduite ainsi qu’aux piétons uniquement sur les accotements. Les chiens, tenus en laisse courte, sont autorisés sur les accotements uniquement. Tous les autres usagers (cavaliers, utilisateurs de gyropodes, etc.) sont interdits.
La majorité du sentier est accessible à tout public. Près de 10 km peuvent être empruntés par les personnes à mobilité réduite. La traversée du Roc de Chère et son accès à partir de Talloires présentent un niveau de difficulté plus élevé (sentier escarpé).
Proposer une question
Pour faire part de votre question, remplissez ce formulaire et cliquez sur le bouton « Envoyer ».